LE BBD PASSE À CÔTÉ

 

Après la défaite face à la belle équipe du Portel, le BBD retrouvait hier son écrin et ses supporters pour un match retour contre Antibes. Rencontre attendue que la venue des Sharks en Périgord ! En effet, les azuréens l’avaient emporté chez eux de 5 points seulement et pointaient à la 16 ème place au classement. Dans cet affrontement, résidait donc l’occasion de prendre le point average, d’assurer une victoire et de poursuivre la route vers le maintien avant la série Strasbourg, Monaco, Cholet.

Et le match commence plutôt bien ! Après 5.30 de jeu le BBD mène 16-5. Pourtant, Antibes, qui n’arrivait pas à créer les stops pour poser son jeu, se reprend et revient progressivement au score 22-18.

À l’entame du second quart temps, les choses se compliquent pour Boulazac. Les Sharks, plus solides en défense, à l’image de Yarou ou Gaddefors ( 5 et 4 rebonds défensifs ), prennent l’ascendant sur la rencontre. Les hommes de Claude Bergeaud n’arrivent pas à à contenir l’adversaire, qui score à 3 points. En effet, si les deux équipes se valent sur les tirs intérieurs, c’est sur les tirs primés que se joue la différence sur ce quart : 63% de réussite pour les sudistes, 42% pour les périgourdins. Le score est de 40-44 à la mi-temps, rien d’inéluctable : les 4300 spectateurs du Palio y croient encore !

Mais au retour des vestiaires, l’écart se creuse. Le coeur n’y est pas. Les périgourdins sont incapables de juguler Sanford (16 pts, 3 rebonds, 3 passes, 14 d’eval), Gaddefors ( 12 pts, 6 rebonds, 3 passes 18 d’eval) mais surtout Yarou ( 14 pts, 10 rebonds, 20 d’eval) qui produit 4/5 au panier à 3 pts en 7.00 minutes. Individuellement, Ubel est l’auteur de stats honorables (11 pts, 10 rebonds, 13 d’évaluation). Diggs redonne un peu de voix au public en retrouvant une partie de la superbe qui avait marqué ses débuts sous le maillot aux quatre couleurs, 56-65.

Mais la réaction est tardive et le BBD peine à trouver les solutions collectives. « Défensivement, ça ressemble à ce qui se passe d’habitude. C’est ma frustration. J’échoue à faire défendre cette équipe. On n’a pas l’intention collective de toucher l’adversaire, de contester. C’est criant. L’échec de cette équipe, c’est l’incapacité à faire des stops. Offensivement, quand on ne peut pas mettre du rythme, on cale. » dira d’ailleurs Claude Bergeaud en conférence de presse. À 5.00 minutes du buzzer final, les périgourdins laissent les Sharks s’envoler à 20 points 60-80, avant de combler un peu de l’écart concédé pour finir sur le score de 78-91.