Retour au Palio pour notre équipe qui n’avait pas joué à la maison depuis un mois. L’écrin boulazacois a des allures de chaudron pour accueillir l’équipe de Levallois. Plus de 4500 personnes sont venues encourager nos joueurs pour ce match un mercredi soir !
Le match débute avec un équilibre quasi parfait entre les deux collectifs. Karvel Anderson marque 8 pts sur le premier quart. Il est le meilleur marqueur de la période. Sanchez amène son impact au rebond offensif, sauvant deux paniers par des claquettes. Côté francilien, c’est Boris Diaw qui marque la raquette et le score (6 pts) de son empreinte. Levallois profite d’un Remi Lesca créatif (3 passes décisives). C’est par un 25-26 que se solde le 1QT.
Le jeu continue à être disputé et âpre en 2QT. Levallois prend cependant un avantage de 7 pts à mi-période. Mais en dépit d’un manque d’adresse à 3 pts (39% collectivement contre 54% pour les Metropolitans), le BBD revient au score, notamment grâce à une envolée de Giovan Oniangue (8 pts, 1 interception) qui marque 8 points en un peu plus de 6 minutes et à un Arnaud Kerckhof créatif (5 pds). En défense, notre équipe peine à stopper Leslie Travis auteur de 2 paniers primés déterminants. Les équipes partent au vestiaires sur le score de 45-44.
Au retour de la pause, le BBD prend l’avantage, porté par Anderson qui est de toutes les batailles (19 pts, 6 rbs). Notre équipe ne parvient pourtant pas à creuser l’écart face à un Levallois solide, à l’image de Ware dont l’impact physique pèse lourd à l’intérieur. Les périgourdins, après avoir mené 61-55, laissent les Metros repasser devant à 68-69. C’est botte contre botte que les deux collectifs abordent la dernière ligne droite.
Le 4QT sera donc déterminant dans cette rencontre disputée ! Les hommes de Claude Bergeaud et ceux de Frédéric Fauthoux se rendent coup pour coup et n’arrivent pas à se départager (72-74). Il reste 4.56 minutes à jouer. Et Levallois prend une longueur d’avance, servi par Prepelic et Diaw, qui semble intouchable, au propre comme au figuré, avec 17 pts, 6 rebonds, 7 fautes provoquées contre 0 commises. Le score est à présent de 75-81 et le chrono marque 1.56. Meacham, avec son légendaire sens du timing relance le BBD (83-86). Il reste moins d’une minute à jouer et le public périgourdin est debout en tribune. Le money time peut faire basculer l’issue du match et la tension est palpable ! À 20 secondes de la fin des débats, Meacham assène la balle de 85-86. Le public ne tient plus en place, euphorique. Mais la joie des locaux est fauchée en plein élan par deux fautes coup sur coup sifflées pour Prepelic qui concrétisera 3 fois sur 4. Mais Sanchez est au rebond du dernier lancer franc. Pourtant, bousculé par Cornelie, il laisse échapper la balle qui sort. Le corps arbitral accorde la possession aux franciliens. Cette décision fait définitivement basculer le match en faveur de Levallois (87-91).
Pourtant, les supporters du BBD, exemplaires, acclameront leurs joueurs, leurs héros, qui se sont battus comme des lions (et probablement contre des moulins à vents en cette fin de rencontre …).